Les informations clés du projet
Les jeunes réfugié-es n’ont pas forcément la nationalité du pays dans lequel ils et elles vivent et ne peuvent pas voter, et à cela s’ajoutent des difficultés sociales, culturelles et linguistiques qui rendent leur inclusion plus difficile. Cofinancé par la Commission européenne dans le cadre du programme Erasmus+, le projet Divercity vise à développer les pratiques d’éducation à la citoyenneté pour les jeunes réfugié-es et former les acteurs concernés à ces pratiques, après avoir établi un état des lieux de la situation pendant des échanges avec des jeunes réfugié-es, des travailleurs jeunesse, décideurs et décideuses publiques et volontaires impliqués.
Ce projet, coordonné par le Parlement Européen des Jeunes – France, est réalisé en coopération avec des partenaires présents dans 4 autres pays européens : Msk Lodz en Pologne, Hellas for Us en Grèce, AJ Intercambia en Espagne, et Le Tre Ghinee avec l’Italie. Ce projet va durer 33 mois, entre le 1er avril 2023 et le 30 décembre 2025.
Les structures partenaires
Asociación Juvenil Intercambia // Espagne
AJ Intercambia est une organisation de jeunesse créée par et pour les jeunes. Leurs activités principales sont basées sur l’apprentissage interculturel, en utilisant une éducation non formelle et des actions de programmes pour les jeunes afin d’encourager la participation des jeunes dans
le contexte international, afin d’abolir les barrières entre les pays, réduire le racisme et promouvoir la tolérance entre les différentes cultures.
Hellas for Us // Grèce
Hellas for Us a été fondé en 2015 avec pour mission de promouvoir la citoyenneté active et le volontariat, la transformation sociale, l’égalité et l’inclusion. Cette organisation se concentre sur
la transition vers une “société pour tous” car elle est un élément clé du développement social. Elle vise à promouvoir l’inclusion et l’intégration sociales en favorisant des sociétés inclusives qui sont stables, sûres, justes et tolérantes, et qui respectent la diversité, l’égalité des chances et la participation de toutes les personnes, y compris les groupes et les personnes défavorisés et vulnérables.
Le Tre Ghinee // Italie
Le Tre Ghinee est une association basée à Rome qui s’est formée pendant le confinement comme réponse à l’aliénation et à l’isolement que les personnes défavorisées ont vécu, pour créer un réseau de soutien et d’échange. La diffusion et la consolidation des populismes et des discours qui, en tirant parti des peurs et de l’instabilité sociale, se concentrent sur la violence et la haine, ont un impact considérable sur la société.
Miejska Strefa Kultury w Łodzi (Msk Lodz) // Pologne
Msk Lodz est un centre culturel public cofinancé par la municipalité de Łódź. Il se compose de 15 branches situées dans différents quartiers de la ville. Les branches travaillent sous une seule marque, combinant leur expérience et leurs réalisations. L’objectif principal de MSK est de répondre aux besoins de la communauté locale dans le domaine de l’éducation non formelle et informelle. La mission de MSK est d’éduquer les adultes et les jeunes, de propager la culture, d’animer et d’intégrer la communauté locale.
Nos objectifs
- Diagnostiquer les besoins : inclure les jeunes réfugié-es dans les politiques d’éducation hors scolaire qui les concernent.
- Développer les pratiques d’éducation civique à destination des jeunes réfugié-es pour inclure des méthodes ludiques issus de divers champs d’apprentissage.
- Former les personnes en contact de ces jeunes pour encourager la dissémination de ces méthodes.
Nos publics cibles
- Les jeunes réfugié-es
- Les jeunes volontaires
- Les travailleurs et travailleuses jeunesse
- Les décideurs et décideuses publics locaux en charge des politiques de jeunesse
Les étapes du projet
Lancement du projet (Avril 2023)
Etape 1 : Diagnostic approfondi des besoins :
Inclure les jeunes migrants et réfugiés dans les politiques d’éducation jeunesse hors scolaire (Mai 2023 à Janvier 2024)
Réalisation d’un état des lieux des pratiques d’éducation à la participation civique chez les jeunes réfugié-es en Europe, et évaluation de celles-ci en se basant sur des témoignages et des groupes de travail composés d’acteurs publics, de jeunes réfugié-es, de jeunes volontaires et de travailleurs et travailleuses jeunesse.
Notre premier résultat : Rapport d’étude de terrain sur les pratiques existantes en matière d’éducation à la citoyenneté auprès des jeunes réfugié-es en dehors du cadre scolaire
Etape 2 : Développer des méthodes pratiques basées sur des méthodes d’éducation non formelle diversifiés (Janvier 2024 à Avril 2025)
Elaboration et co-construction des pratiques d’éducation civique des jeunes réfugié-es hors des cadres scolaires qui font appel à plusieurs domaines (art, culture, sport …), par le biais de workshops, tables rondes et actions civiques
Réalisation d’une panoplie d’outils : livret de propositions destiné aux autorités locales, brochure à destination des jeunes réfugié-es présentant des possibilités d’engagement, fiches pratiques pour l’éducation civique de toutes et tous, recueil de ressources pratiques, guide de l’inclusion à destination des personnes en contact avec ces jeunes
Notre second résultat : Livret de porpositions pour l’amélioration de l’inclusion et de la participation citoyenne des jeunes réfugié-es
Etape 3 : Former à des pratiques d’éducation non formelle pour promouvoir l’intégration civique des jeunes migrants (Avril 2025 à Décembre 2025)
Animation de formations adressées aux autorités locales, aux jeunes, aux volontaires, aux professionnels jeunesses
Réalisation d’une série de ressources clés en main pour former et disséminer les résultats du projet : kit de formation, site web, module de cours en ligne
Notre troisième résultat : Brochure pour l’engagement citoyen des jeunes réfugié-es en Europe
Clôture du projet (Décembre 2025)
Co-financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables.
